Le Bavard s’interroge !!!
8 septembre 2018Dans cette touffeur estivale qui s’est abattue ces derniers mois, le moral des rédacteurs n’était pas brillant et lorsqu’ils jetaient un oeil sur les numéros des trimestres et même des années précédentes il n’y avait aucun motif de se réjouir.
La lecture de cette prose écrite depuis plus de 20 ans ne leur procurait en effet qu’une satisfaction éphémère car elle semblait leur démontrer que tout avait déjà été dit sur cette cité de cheminots tant dans son histoire que dans les épreuves traversées et les tentatives de réhabilitation de son patrimoine.
Alors fallait-il fermer boutique et remercier son comité de rédaction pour bons services rendus et passer à d’autres productions ?
C’était la grande question qui taraudait les rédacteurs quand quelqu’un s’écria : « Mais c’est bien sûr » comme disait le commissaire Raymond SOUPLEX, inoubliable dans la série « Les cinq dernières minutes » des années 70 et la solution à l’énigme allait de soi comme les idées se sont présentées à l’esprit des rédacteurs du Bavard.
Si une première analyse des écrits précédents laisse à penser qu’il n’y a plus de points intéressants à développer c’est bien souvent une vision un peu courte car en approfondissant il apparaît très vite que le sujet de l’article laisse sur le côté des aspects négligés soit parce que l’article aurait été trop long (les consignes étaient strictes sur cette limite) soit par manque de recherche sur le fond.
Faut-il donc tout reprendre ? non bien sûr mais un premier devoir auquel chacun doit s’attacher c’est de questionner le lecteur sur son ressenti à la lecture de tel ou tel sujet évoqué ou sur la position adoptée face aux décisions qui ont modifié l’environnement et les conditions de vie du quartier.
Voilà donc un fameux défi et l’appel aux lecteurs qui s’ajoute à celui des cotisations (mais c’est une autre histoire) devra prendre en compte les moyens à mettre en œuvre pour permettre de s’exprimer et transmettre son avis à travers les technologies disponibles.
Le courrier écrit bien sûr mais aussi les liaisons par internet qui sont encore quasi inexistantes et dont nous allons rappeler dans chaque numéro l’adresse utilisable (jacques.surrans@wanadoo.fr).
C’est sur ces perspectives encourageantes que le comité de rédaction s’est séparé au moment où un rayon de soleil traversait les stores semblant nous inviter à ouvrir davantage nos colonnes aux lecteurs et redynamiser ainsi le Bavard.