A la Déli, c’est bien parti

18 juin 2001 0 Par EDITEURS
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Comment tout savoir sur les pavillons de la cité.

Notre avant-dernier numéro était en grande partie consacré à la rénovation de la place Dompsin.

En flânant dans les rues, il est réconfortant de voir ici et là tous les travaux de remise en état des anciennes maisons.

II s’agit d’un projet important que seules les collectivités locales peuvent entreprendre, mais les initiatives individuelles concourent également à l’harmonie du paysage.

Promenons-nous dans le dédale des rues de cet immense lotissement de 60 ha sur lequel la compagnie du Nord qui ne s’appelait pas encore la S.N.C.F. a décidé en 1920 de construire 850 logements.

En 80 ans, Il s’est passé beaucoup d’événements : la guerre, les départs non remplacés, les maisons abandonnées, ce qui explique qu’on ne compte plus que 730 logements, chiffre néanmoins imposant qui fait de ce quartier une véritable agglomération.

Une gloriette au fond d’un jardin.

Mais l’essentiel est ailleurs comme le montre notre promenade qui nous amène vers des maisons en cours de restauration.

En effet, après des années d’hésitation, la S.N.C.F. procède à l’adaptation de son patrimoine et l’ouvre aux particuliers. C’est ainsi que plus d’une soixantaine de maisons ont été vendues depuis 1992. Cette politique est à présent bien suivie et les amateurs ne s’y sont pas trompés et sont de plus en plus nombreux.

des volets repeints, une façade pimpante, ces petites réalisations donnent tout leur charme au quartier.

N’ayez crainte, la Délivrance reste une cité de cheminots ; on dénombre encore plus de 450 familles qui occupent les pavillons gérés pour la moitié d’entre eux par la S.N.C.F. et l’autre moitié par la S.R.N.E. (filiale H.L.M.de la S.N.C.F) *

Alors que cherche donc la S.N.C.F. L’objectif poursuivi par les responsables est double : il faut bien sûr permettre aux nouveaux agents embauches (il y en a) de trouver un logement près de leur lieu de travail.

Pour ce faire, Ia S.N.C.F. détient des réservations dans les programmes neufs tel celui de la rue Hector Lemaire.

Parfois ces travaux prennent le chemin d’un projet ambitieux.

Mais il est indispensable également de faire disparaitre les maisons abandonnées et murées tout en réhabilitant les logements dont létat et la qualité architecturale sont dignes d’interet.

Un prochain numéro du « Bavard’ évoquera la richesse et la diversité architecturale et détaillera les recommandations du cahier des charges à l’egard des propriétaires et des occupants.

Toutes ces mesures ont pour but de redonner des couleurs et du charme à ce quartier qui est de plus en plus convoité.

En témoigne cette réfection lourde sur deux anciennes maisons mitoyennes qui lui donne l’allure d’une gentilhommière dans la campagne lommoise.

« Une procédure de vente de logements a débuté pendant la préparation de cet article. Renseignez- vous auprès de l’agence S.N.C.F.

Des visions désolantes heurtent encore trop souvent le regard du flâneur. Maisons murées, abandonnées ou squattées posent un vrai problème de sécurité et découragent les initiatives de rénovation.
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