Le village Delavaux

Le bavard a mené une enquête auprès des commerçants groupés en bas de la rue Anne Delavaux ou à proximité de la place Delvoye afin de recueillir leurs impressions sur la vie du quartier.

Boucherie, tabac-presse, épicerie, superette, café sont proches d’un cabinet médical et d’une pharmacie.

Les habitants y trouvent l’essentiel d’un approvisionnement leur évitant les déplacements au Bourg ou dans les hypermarchés.

L’accès est facile pour les habitants de la cité de la Délivrance et des lotissements de la rue Anne Delavaux. On y rencontre aussi des Sequedinois totalement privés de commerces.

Pour la majorité de ces commerçants, le quartier peut être considéré comme calme et la circulation fluide hormis la vitesse excessive de certains automobilistes ou cyclomotoristes.

L’animation est perceptible notamment à la sortie des écoles voisines et lors des rencontres sportives.

Le dimanche matin quelques commerces restent ouverts, ce qui permet les rencontres et le bavardage.

Des souhaits ont été toutefois formulés :

• L’ouverture d’une boulangerie pâtisserie qui existait dans le passé y est très souhaitée fidélisant ainsi la clientèle.
• Un plan de la ville pourrait rendre service aux chauffeurs de camions égarés à la recherche des entrepôts proches.
• L’éclairage public est plutôt tristounet et insuffisant.
• Une animation et des illuminations au moment des fêtes nationales ou de fin d’année mettraient un peu de gaieté dans ce quartier oublié par les services techniques.
• Le parking de voitures au pied des immeubles collectifs est bien aménagé mais une modeste zone verte fleurie apporterait de la couleur à ces bâtiments austères.

Fait-il bon vivre à Delavaux village ? II semble que oui mais on peut espérer des améliorations de la vie locale par quelques retouches peu couteuses.

2023 : la boucherie, le tabac, la maison de la presse et le point d’alimentation n’existe plus…

On se mobilise rue Anne Delavaux

Ils étaient une poignée en 1999 pour faire face à l’administration des H.L.M. propriétaire de leur immeuble dont les travaux de réhabilitation laissaient à désirer.

Ils ont convaincu la majorité des locataires de la nécessité de s’unir et de s’organiser pour négocier des améliorations.

C’est ainsi qu’est née l’Amicale des locataires de la S.H.R.N.E. (H.L.M. de la région Nord-Est) qui regroupe 80% des locataires concernés et dont le bilan est éloquent.

Après avoir obtenu le changement des menuiseries, des nouvelles boites à lettres et la récupération de charges indues, l’association se lance à présent dans le remboursement de taxe et veut négocier prochainement les augmentations de loyer envisagées.

Monsieur Jean Pierre Staelens président de cette amicale qui est affilé à la Confédération Nationale du Logement (C.N.L.) ne compte pas en rester là, car au moment où plus de 250 logements sont confiés par la S.N.C.F. à la société d’H.L.M. nul doute que d’autres aspects relationnels entre propriétaire et locataires vont apparaitre.

Ce groupe d’habitants d’un même quartier qui a démontré son dynamisme fera peut-être des émules et sera sûrement sollicite.