Randonnées lommoises……

20 septembre 2004 0 Par EDITEURS
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La ville de Lomme possède cinq quartiers bien différenciés mais un seul de ceux-ci dispose d’une proximité de la Mairie, centre incontournable pour toutes les démarches administratives.

Poussé par les encouragements à effectuer les déplacements à pied, j’entrepris de parcourir les deux petits kilomètres qui séparent la Cité de la Mairie pour obtenir un document d’état civil.

Empruntant la rue Petitprez, je saluai au passage Saint-Christophe pour une éventuelle protection dont je pourrais avoir besoin.

Je cheminai dans le calme jusqu’au giratoire de l’hôtel des impôts qui n’est pas le siège d’une entreprise de construction comme pourrait le laisser penser le panneau publicitaire maintenu en façade.

Les choses se gâtent le long de la rue Jules Guesde devenue une artère de grande circulation automobile et dont les trottoirs se réduisent en peau de chagrin sur le pont vertigineux qui enjambe les voies ferrées.

Frôlés par les camions et les semi-remorques qu’aucun panneau de signalisation ne ralentit, les rares passants et les mères de famille traînant caddies et enfants courbent le dos et franchissent le plus vite possible ce haut lieu à risque.

Finalement je ne regrettai pas le salut à Saint-Christophe mais je lui demanderai la prochaine fois un itinéraire plus sûr.

Alors l’idée me vint en marchant de me diriger vers le parc urbain de Lomme. Après avoir erré dans la zone commerciale du Grand But, je trouvai enfin le calme des étangs chers aux pêcheurs où s’ébattent de trop nombreux canards.

M’avançant dans les allées, j’y trouvai un peu d’ombre et des pelouses plutôt humides. Quelques bambins s’accrochaient à des rares espaces de jeux.

Un peu déçu, je gagnai en voiture la campagne environnante des Weppes, j’y découvrai la petite route qui serpente à travers des champs bien cultivés et relie les villages d’Ennetières au Maisnil. L’impression de liberté, d’espace, de vraie nature m’envahit.

Au retour, je croisai des promeneurs et j’admirai la petite église d’Englos, son cimetière et sa fresque moyenâgeuse récemment restaurée et bien mise en valeur.

De retour dans la Cité, j’appréciai le trésor de cette « ville à la campagne », qu’il y a lieu d’embellir et de sauvegarder.

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