Un bâtiment mémoire en sursis !

Par un beau matin d’août 2009 devant les yeux effarés des habitants du quartier se dressait un triste spectacle sur la place Dompsin.

Le dispensaire, symbole de toute une politique sociale et sanitaire de la cité, offrait une toiture éventrée par un début d’incendie heureusement rapidement maîtrisé ce qui laissait penser que la blessure n’était pas irréversible.

C’est un avatar supplémentaire disait-on en rappelant que ce beau bâtiment, abandonné par les services sociaux de la SNCF, avait déjà été squatté puis promis à la vente à l’encan avant d’être sécurisé en attendant que se concrétise la décision de rachat par la commune.

Depuis, les mois d’hiver ont passé agrandissant la béance de la toiture et la question revient souvent pour savoir quand la négociation avec la SNCF trouvera son terme pour qu’enfin cet édifice, construit par l’architecte parisien Umbdenstock, le même qui a réalisé la salle Beaulieu, retrouvera son aspect initial.

La réponse à cette inquiétude devient au fil des mois d’autant plus urgente que des pillages d’équipements internes de l’immeuble se produisent encore malgré les protections mises en place.

Le Bavard, journal très proche de l’évolution du quartier, est à l’écoute de ses lecteurs qui lui font part de leur préoccupation et attendent qu’une solution rapide intervienne pour rendre au bâtiment son intégrité et lui confier une nouvelle mission sociale ou sanitaire dont la population a besoin.