La cité s’ouvre à la modernité

Des pavillons de 1922 coiffés de panneaux solaires, voilà un aspect inusité pour notre quartier habitué à l’urbanisme traditionnel fait de logements anciens peu propices à l’innovation.

Pourtant, de nouveaux propriétaires se sont lancés dans l’aventure du solaire et comptent bien exploiter cette source d’énergie dite gratuite mais qui impose néanmoins de gros investissements.

Nous avons rencontré l’un d’eux à son domicile, Yannick Sergent, aiguilleur en gare de Délivrance. Il avait reçu quelques jours auparavant une équipe de télévision de France 3 soucieuse de faire connaître les réalisations technologiques.

Si la façade de la maison n’a pas été transformée, PLU oblige, l’intérieur a été bouleversé d’autant que deux anciens logements ont été réunis en un seul.

Avec le recours à un chauffe-eau solaire et à un poêle à granulés au sein de pièces isolées avec soin, notre nouveau propriétaire pense que les investissements seront rentabilisés sur 10 ans en divisant par 2 la facture d’énergie.

Cette opération d’environ 30000€ dont deux tiers aidés*, a nécessité un montage financier précis et une volonté sans faille pour franchir les obstacles administratifs et techniques, d’autant qu’elle s’inscrit dans un périmètre très surveillé en raison des règles d’urbanisme en vigueur.

Elle démontre surtout qu’au sein du quartier il est possible de transformer des vieux logements sans toucher à l’aspect extérieur pour les placer dans la norme des « BBC » c ‘est à dire les logements à basse consommation contribuant aux économies générales sur les consommations d’énergie et apportant un confort exceptionnel pour les occupants.

*aides sous forme de crédit d’impôts et de subventions publiques.