La salle Beaulieu renoue avec les grandes heures du jazz

2 mars 2012 0 Par EDITEURS
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Samedi 28 janvier 2012. En cet après-midi d’hiver à l’intérieur de la salle Raoul Dautry de la Maison Folie Beaulieu, c’est le Big Bang des Big Bands.

A 16 heures est programmé le tout jeune little Big Band de l’école municipale de musique de Lomme, sous la direction de Philippe Leroy, créé en décembre 2011. La salle est comble (environ 150 personnes). Figurent au programme Duke Ellington, Sonny Rollins, Miles Davis, John Coltrane, Tito Puente et Earth Wind and Fire. C’est parti pour une promenade d’une heure dans le temps et dans l’espace, qui nous mène des bas-fonds new-yorkais des années 20 – à l’époque de la prohibition et de la consommation clandestine d’alcool dans les « speak easy » – jusqu’à la décennie des sixties de la nouvelle frontière américaine, en passant par les chauds accents de la musique cubaine.

Le Nou’s Hot Big Band de Saint-André leur succéde à 18 heures. Cette formation de 17 musiciens – et une chanteuse ! – interprète elle aussi de grands standards du jazz. Sur scène, leurs chemises rouges offrent un ton monocolore particulièrement chaud. Mais on les reconnaît aussi à leur talent et à leur ardeur. Leur chef, Frank Dhersin, installé à son clavier, est parfois un spectacle à lui tout seul. Des grandes envolées de bras terminés par des mains très actives dirigent l’orchestre, des effets spectaculaires et surprenants concluent les morceaux interprétés ; Arrive « Come rain or come shine ». Inutile de se poser la question, dehors il fait déjà noir. Seule importe alors la voix chaude et envoûtante de Marie, la chanteuse.

Mado et Renée, au premier rang, ne perdent pas une note du spectacle. L’après-midi finie, elles sont rentrées chez elles, le sourire aux lèvres, de la musique plein la tête.

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