Jazz à Beaulieu

24 juin 2013 0 Par EDITEURS
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Le jazz à la Maison Folie Beaulieu au mois de mai est une habitude qui tend à devenir récurrente pour le plus grand profit des amateurs de cette musique.

Est-ce parce que les visiteurs étaient accueillis par du jazz New-Orléans du groupe « dans les rues d’Antibes » qui réchauffait l’atmosphère de sa musique, en tout cas le soleil daigna être de la partie ce jour-là, ce qui, il faut bien l’avouer, n’était pas gagné d’avance.

Pour commencer, nous eûmes droit à un cours sur la contrebasse (voir ci-dessous), puis le restant de l’après-midi fut consacré aux prestations des orchestres de l’école de jazz qui défilèrent dans la salle, pour le plus grand bonheur des amateurs, comme Arthur et Danièle, bien connus dans la cité, qui n’en perdaient pas une note. Mais on n’était pas dans un télé-crochet et on ne demanda pas au public de voter pour désigner les meilleurs musiciens. En effet, tous donnèrent le meilleur d’eux-mêmes, et on voyait bien qu’ils adoraient ce qu’ils faisaient !

Pour lancer ce samedi après-midi consacré au jazz, Christophe était donc venu nous présenter sa compagne, celle qui ne le quitte plus pendant ces longues heures qu’il consacre à la musique, je veux parler de sa contrebasse. C’est vrai qu’elle prend de la place et qu’il n’est absolument pas question de se promener avec elle dans les avenues ombragées d’arbres par les chaudes soirées d’été. Sédentaire par nécessité, elle n’en possède pas moins son charme, avec sa grosse caisse et ses quatre cordes faites de boyaux naturels jusque dans les années 30 et depuis métalliques. Des cordes qu’on peut pincer ou caresser avec un archet selon les besoins du moment. Christophe nous en fit la démonstration pendant une heure. Et surtout, a-t-il reconnu, ce qui est intéressant avec la contrebasse, quand on ne connaît pas le morceau, c’est qu’il suffit d’obéir au doigt et à l’œil à la main gauche du pianiste !

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