Le climat, on s’en préoccupe ?

Doit-on s’empêcher de dormir parce que les ours voient leur banquise fondre ? Ce propos provocateur, on l’entend parfois dans les conversations de personnes dites bien informées manifestant leur incrédulité à l’égard du réchauffement climatique.

« L’écologie, je m’en fous » ajouterons les plus irréductibles bravant ainsi toutes les injonctions et recommandations formulées par les pouvoirs publics.

Roulant dans leurs véhicules diésel sur des petits trajets, réticents au tri sélectif et restant sourds au discours catastrophique ambiant sur le devenir de la planète, ils sont nombreux les sceptiques à l’évolution du climat et n’ont cure de la COP 21.

Pourtant, tout près d’ici une campagne d’information s’est tenue tout le mois de novembre à la Médiathèque avec de nombreux panneaux explicatifs sur la situation actuelle et le sombre avenir de notre environnement si le comportement des populations et des nations ne se modifie pas radicalement.

Des signaux d’une nature qui s’affole sont visibles dès maintenant et sans aller jusqu’au pôle Nord, un voyage dans les Alpes démontre, photos à l’appui, qu’en quelques décennies, la glace a fondu dans des proportions considérables.

Le niveau des mers s’élève depuis un siècle et la lente agonie des glaciers dans le monde se révèle toujours plus inquiétante.

Alors, que pouvons-nous faire ?

Lisez donc quelques revues bien informées ou écoutez la radio dans ses chroniques d’environnement ou la télé dans ses bonnes émissions et vous trouverez quelques gestes simples à accomplir quotidiennement ne demandant qu’un léger effort qui diminueront notre production de CO2 et allègeront l’effet de serre.