Les bâtiments disparaissent mais les souvenirs restent

20 décembre 2016 0 Par EDITEURS
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Tout proches de l’église Saint Christophe, des petits locaux de briques qui ont échappé à l’incendie de 1972 ont abrité dans les années 50/55 des activités de jeunesse de fort bon aloi.

Leur proximité de l’église et le dynamisme d’un abbé ont entrainé pendant plusieurs années des jeunes qui se sentaient proches de la JOC* à se réunir pour se divertir bien sûr mais aussi pour témoigner leur compassion et leur aide aux personnes isolées.

« Le cercle » tel qu’on l’appelait à l’époque bien avant le célèbre film des poètes accueillait le dimanche midi comme en semaine en soirée des jeunes gens avides de se confronter au ping-pong ou au babyfoot et apprenant même à jouer au bridge !

Le rôle social n’était pas oublié et ce fut des visites aux malades dans les hôpitaux lillois (La Charité) ainsi que des remises de petits cadeaux dans le quartier.

Certains de ces jeunes avaient un métier dans les usines de la banlieue lilloise et les affrontements sociaux nombreux à cette époque ont entrainé un mouvement d’adhésion à la JOC se traduisant par des distributions de tracts à la porte des usines !

Un fidèle lecteur nous interpelle sur cette époque en signalant qu’il est à la recherche de documents photographiques sur la présence des enfants de chœur dans la génération des gamins que l’on voit sur la photo de classe ci-contre.

Certains de nos lecteurs anciens du quartier se rappelleront sûrement ces moments d’échanges et de plaisirs simples partagés dans une ambiance chaleureuse et les ex-enfants de chœur auront à « cœur » de fouiller leurs boîtes à chaussures où sont plus ou moins bien classées les vieilles photos afin de répondre à notre adhérent.

1950

*JOC : Jeunesse Ouvrière Catholique.

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