Le pain ? pas vraiment perdu !

20 février 2017 0 Par EDITEURS
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Il n’est que de jeter un œil à la vitrine des boulangeries pour se rendre compte de la variété et de la diversité des pains proposés à la clientèle toujours quémandeuse de produits nouveaux.

Des pains classiques tranchés ou non à la baguette plus ou moins enrichie de céréales en passant par le pain noir, au seigle, azyme, au son, brioché ou perdu, le pain est à toutes les sauces et donne au boulanger la possibilité d’innover régulièrement dans sa production.

Les archéologues ont retrouvé dans les tombes égyptiennes comme dans les ruines grecques des traces de fabrication de pain élaboré à partir d’orge et d’épeautre qui démontrent que cet aliment était la base essentielle de nourriture de la population et les siècles suivants le confirmeront.

Les famines ont régulièrement ravagé l’humanité dès lors que le pain venait à manquer suite à de mauvaises récoltes ou à des pillages et razzias par des troupes incontrôlées au cours des nombreux conflits ensanglantant le pays.

Des archives récentes sur la guerre 40/45 apportent une confirmation de l’importance accordée par l’Etat aux besoins en pain de la population ; les fameux tickets de rationnement permettaient d’acheter 350g par jour ce qui paraît beaucoup aujourd’hui mais restait insuffisant en raison de la grande pénurie des autres produits nécessaires aux besoins de base (viande, légumes, sucre) et à comparer avec la consommation de 900G/jour en l’an 1900 !

Reste que l’envie de pain demeure importante et ses multiples présentations décuplent le désir ; alors, ne boudons pas notre plaisir et dégustons sans modération ce produit qui nous vient du fond des âges et a contribué à l’essor de nos sociétés.

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