Sauvetage à la piscine

19 janvier 2018 0 Par EDITEURS
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Au bout de la rue Ernest WALLAERT (premier chef de district de la cité des cheminots), en direction de la rue Albert THOMAS qui longe les voies ferrées de la S.N.C.F, sur la gauche, existent encore les locaux du « District ».

Ces locaux et terrains ont été vendus depuis peu pour accueillir de nouvelles constructions et pendant de nombreux mois, ce domaine à l’abandon a subi beaucoup de vandalisme. C’est de là que le chef de district dirigeait la gestion de la cité et de ses habitants, à ce poste, plusieurs responsables se sont succédés.

Madame BLANCHART, veuve de l’ancien secrétaire de district et voisine des installations, a réussi à sauvegarder des documents à partir desquels nous vous proposons le récit qui suit datant de 1953. Monsieur AERNOUT qui en est le héros était à l’époque moniteur d’éducation physique et maître-nageur. Il habitait près de la piscine, laquelle occupait l’espace entre la rue Jules GOURY et le collège Guy MOLLET.

Voici les faits : « le 23 avril 1953 vers 18 h, sa fillette sortant de la maison habitée par la famille près de la piscine, appela son père pour lui dire que l’on entendait des voix dans l’enceinte grillagée de celle-ci. Bien que n’étant pas de service, Monsieur AERNOUT s’y rendit aussitôt avec l’intention d’y chasser les intrus. En arrivant il vit d’abord deux jeunes garçons fuir en escaladant le grillage.
Instinctivement, par réflexe de maître-nageur, il regarda les bassins et vit au milieu du grand bain une main d’enfant qui dépassait de la surface de l’eau. Sans hésiter il plongea tout habillé et repêcha le jeune BRENNE Jean, 5 ans et demi demeurant dans la cité. Bien que paralysé par le froid et gêné par ses vêtements il réussit à ramener le petit noyé inanimé. Il commença la respiration artificielle sur place mais comme le froid le prenait sous ses vêtements mouillés, il l’emporta en courant chez lui. Au bout d’un certain temps l’enfant revint à lui, Monsieur AERNOUT et sa fille le frictionnèrent énergiquement. Le père, alerté par son autre fils que les petits camarades avaient prévenu, arriva tout angoissé, mais l’enfant était sauvé ».

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