Les jardins d’antan

20 septembre 2015 0 Par EDITEURS
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Les plus anciens d’entre nous se souviennent de leurs potagers qui alimentaient à faible coût toute la famille pendant une majeure partie de l’année avec des légumes divers qui ne s’appelaient pas encore « bio » même si l’on n’utilisait pas les engrais chimiques.

Ce type de jardins a disparu pour une grande majorité d’entre eux mais certains subsistent tandis que d’autres activités apparaissent ou renaissent comme par exemple les poulaillers d’autrefois ou la production de massifs, arbustes décoratifs, activité élevée parfois au niveau de l’art par les jardiniers amateurs.

Nous ne pouvons les citer tous mais notre attention s ‘est portée depuis quelques mois sur deux d’entre eux, anciens cheminots bien sûr, qui cultivent leur parcelle avec un soin extrême.

Chez M. Pouly il y a d’abord le grand potager de l’autre côté de rue qui impressionne par ses variétés cultivées et ses résultats obtenus malgré une météo incertaine.

Mais c’est autour de la maison que l’on peut d’admirer la profusion de fleurs et les petites allées bordées de buis taillés au cordeau qui encadrent des parterres de fleurs variées provenant uniquement de semences récoltées par ses soins.

Par une série de greffes ou de boutures et d’un travail de suivi pendant plusieurs mois, M. Pouly parvient à donner des formes étonnantes à certains végétaux en obtenant des plants hybrides ou des rosiers tiges et même des fuchsias tiges florifères à souhait.

Les nombreux diplômes obtenus au cours des dernières années ont récompensé une maîtrise du jardinage portée à un haut niveau d’excellence et sachant que ce jardinier, ancien cheminot, porte allègrement ses 87 ans, il est facile d’affirmer que jardin et longévité vont de pair.

Chez M. Danzel, collègue cheminot du même âge, c’est le potager qui domine et sa récolte 2015 de pommes de terre de 300kg dans les parterres encadrés de rosiers rappellent la grande tradition des jardins d’autrefois où les légumes privilégiés s’entouraient d’œillets, d’hortensias ou de pois de senteur.

M. Danzel n’a pas oublié cette époque où le jardin constituait un apport non négligeable dans le niveau de vie des familles et d’une nécessité il en a fait un hobby mêlant plaisir et satisfaction d’obtenir et de déguster des produits de qualité tirés de son domaine privé.

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