Des espaces peu engageants

Notre dernier numéro évoquait en page trois les questions posées par les friches créées lors des destructions de maisons « historiques » effectuées par un promoteur qui avait promis à la municipalité un réaménagement du quartier dans ces vastes parcelles ainsi obtenues.

Une douche froide est tombée lors de notre Assemblée Générale du 8 janvier dernier lorsque M. le Maire annonce que le promoteur ICF Novedis auteur de ces destructions a décidé de renoncer aux projets de réaménagement sans en préciser les raisons.

La Voix du Nord dans son numéro du 13 février confirme cette décision par un entretien avec M. le Maire qui se voit contraint de ré-imaginer un projet avec de nouveaux bailleurs en essayant toutefois d’utiliser le travail des architectes réalisé précédemment.

C’est évidemment une très mauvaise nouvelle à double titre puisque certaines maisons détruites pour obtenir des parcelles de 1900m2 auraient pu être épargnées eu égard à leur état tandis qu’à présent les espaces bouleversés par les buldozers offrent un paysage désolant.

Le quartier a déjà bien connu des actes de vandalisme dans les maisons fermées parfois mal sécurisées dans l’attente de leur démolition ou leur rénovation et dont le dispensaire reste le triste exemple parmi de nombreux autres logements.

Pendant combien de temps ces friches vont-elles durer ? Á cette question, M. Le Maire ne peut fixer de délais car la recherche de nouveaux promoteurs sérieux et la reprise des projets architecturaux demanderont de longues démarches et des études d’impact pour garder l’homogénéité de l’urbanisme.

Dans une commune où le manque de logements est souvent souligné, ces retards sont préjudiciables à tous mais dans l’immédiat il conviendrait d’engager une réflexion sur la meilleure manière de gérer ces vides laissés par ce promoteur.

Siège technique de Novedis, à peine installé, déjà abandonné !