La bibliothèque du CE

« Le passe ne nous fascine pas dans la mesure où il ressemble à notre temps; ce qui nous fascine ce sont les formes que l’homme à prises sur la terre et à travers lesquelles nous tentons de le reconnaitre « 

Nous avons évoque dans les numéros 1. 2. 3. 4. 5 du Bavard différentes anecdotes sur la Cité de la Délivrance. Le n° 6 dans lequel, je parle du Mirador gardera une place inoubliable dans le souvenir des cheminots.

Parlons maintenant de la Bibliothèque. Ce bâtiment construit en 1921 et mit en service avant le 24 février 1922, fut le foyer des mécaniciens et chefs de trains. Il comprenait, cuisine, réfectoire, lavabos, salles de repos, dortoir.

Par la suite le foyer des mécaniciens fut transféré au dépôt vapeur.

En 1960 – 1970, les locaux du foyer furent reconvertis en école exploitation, le directeur en était monsieur Caron. Les repas, préparés par de très bonnes cuisinières permettaient aux élèves de compenser la séparation d’une semaine avec leur famille.

Le réglement était strict, les cours étaient donnés 5 jours de suite sans autorisation de sortie. Personnellement en 1950 j’occupais une chambre de deux personnes que je partageais avec un rapatrié d’Algerie. Comme j’avais un service tiercé, j’évitais de déranger mon compagnon surtout le matin à 5 heures quand je réchauffais mon café dans une casserole sur un réchaud électrique.

Après ce séjour dans ce foyer, mon cas social me permit d’avoir un baraquement S.N.C.F à Sequedin.

Lorsque l’école fut fermée, la bibliothèque de la rue Pierre Fosfer, y fut transférée en Mars 1988. Une aile du 2ème étage sert toujours à héberger des célibataires, une autre est occupée par le club du 3ème âge. La conciergerie a été supprimée.

La bibliothèque est gérée par Madame Gibout, personne très accueillante, très active qui par le vernissage de différentes expositions a su créer une ambiance reposante.

Chaque fois lors de leur visite, les fidèles lecteurs peuvent consulter un nombre incalculable d’ouvrages sélectionnés pour les grands et petits suivant leur niveau de connaissance.

A. Jacquart