Un projet audacieux
2 décembre 2012Quand les constructeurs de la cité avaient décidé en 1921 d’associer à chaque maison un clapier en bois et un volailler, ils ne pouvaient guère penser qu’avec de l’imagination et une bonne dose de ténacité cette annexe serait un jour transformée en logement d’une modernité exemplaire.
C’est le pari un peu fou qu’a réalisé M. G. D. en prenant pour base cette dépendance qui, reconstruite en briques dans les années 50, n’offrait qu’un état de délabrement avancé et peu de surface.
Avec l’aide d’un architecte et de bonnes notions juridiques, M. D. a surmonté pendant 12 longs mois les scepticismes et oppositions des services administratifs chargés de l’instruction du permis avant de pouvoir enfin démarrer les travaux.
L’utilisation du verre, du bois, de matériaux d’isolation de dernière génération et un toit végétalisé par cassettes posées sur un plancher étanchéisé donnent un caractère surprenant à l’ensemble qui, associant une vieille structure à une extension s’inscrit parfaitement dans la parcelle de terrain entourant cette petite propriété.
Réunir une architecture contemporaine à une annexe sérieusement décatie peut paraître iconoclaste pourtant le résultat est remarquable. L’’ensemble reste harmonieux dans l’urbanisme qui l’entoure et pourra donner des idées aux candidats à l’innovation raisonnée au sein d’un quartier en pleine évolution.