Serge LEBEAU

12 janvier 2010 0 Par EDITEURS
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Le Bavard en deuil

Le quartier de la Délivrance a perdu l’une de ses figures emblématiques. Notre ami Serge LEBEAU est décédé ce 4 février.

Cheminot en retraite depuis plus de quinze ans, Serge avait la passion de sa Cité. Il n’avait pas hésité à s’investir au Comité de quartier de Délivrance, tout d’abord comme membre puis comme Animateur.

Travailleur infatigable, il est à l’origine de nombreux projets : la renaissance du marché de la place Jules Duhoo et les nombreuses animations qui s’y sont déroulées, le parcours du cœur qu’il a fait renaître de ses cendres, la fête du quartier à laquelle il a pleinement contribué pour lui assurer un succès jamais démenti…La liste est encore longue car les idées ne manquaient pas à ce dévoué bénévole.

Serge a suivi les travaux de rénovation de la voirie du quartier commencés depuis quelques années et il n’hésitait pas à faire des remarques ou suggestions pour sans cesse améliorer le confort de chacun.

Il s’est largement investi dans la sauvegarde du dispensaire, ne ménageant pas sa peine pour faire signer la pétition qui a réussi à stopper le processus de vente de ce bâtiment si important pour les habitants de la Cité.

Dans son mandat d’Animateur du Comité de quartier, il n’avait pas réussi, à son goût, à faire évoluer le sort de nos personnes âgées aussi s’est-il investi davantage auprès du C.C.A.S en tant qu’administrateur. II a fait ainsi avancer les choses en multipliant ses visites à la maison Gilbert Forestier et au foyer logement les Roses. Il a notamment lancé l’idée du mobilibus.

Toutes ces années, le Bavard avait un contact privilégié avec Serge qui ne manquait aucune occasion pour promouvoir notre journal dans les différentes manifestations. Sa gentillesse, sa simplicité, son dévouement, son amitié indéfectible nous ont toujours rapprochés.

Si « les cimetières sont remplis de gens indispensables », nous affirmons que Serge est irremplaçable. Cet homme aimant la vie n’était jamais sombre. Aucune sorte de méchanceté ne l’habitait et il avait toujours le mot juste qui réconforte, la blague qui détend, le sourire qui remonte le moral.

Il aura lutté jusqu’au bout contre cette odieuse maladie, de toutes ses forces, ne se plaignant jamais. Elle aura eu raison de lui après un combat acharné qu’il aura mené avec la détermination que nous lui connaissions.

Le Bavard est si triste. Rien ne sera plus comme avant. La bonne humeur et le sourire de notre Serge nous manquent déjà beaucoup. Nous n’oublierons jamais un homme qui a tant donné aux autres.

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