LA CITÉ FAIT PEAU NEUVE

Notre quartier si beau jusque dans les années 60 perdait de son charme à cause des maisons non entretenues et laissées à l’abandon.

La SNCF ne possédant plus les moyens de rénover les maisons les plus anciennes procède, depuis plusieurs années maintenant, à la vente aux enchères des plus vieilles de ses maisons de la Cité.

Nombreux sont les amateurs qui ont acquis des habitations en triste état et ont entrepris une rénovation complète et souvent réussie malgré un cahier des charges parfois contraignant.

Le Bavard a souhaité faire connaissance avec l’un de ces nouveaux heureux propriétaires afin de recueillir ses impressions.

Cette personne enseignante avait entendu parler de la Cité par l’un de ses collègues, fils de cheminot, ayant lui-même restauré une maison. Lors d’une mise en vente en juin 2001, elle avait visité les lots proposés et avait été enthousiasmée par la situation géographique, le calme et l’environnement verdoyant de notre quartier.

Quelle ne fut pas sa joie lorsque l’une de ses enchères fut acceptée sur l’une des deux maisons qu’elle avait choisies.

Vint ensuite le temps des travaux, il y avait tout à faire : démolition puis reconstruction du garage, électricité, portes, fenêtres, aménagements intérieurs, plomberie, chauffage, jardin, ….

Aidée par des amis, soutenue par les voisins, son chantier avança vite et dans la bonne humeur.

Jour après jour la métamorphose s’opérait et c’est en juin, moins d’un an plus tard, que la propriétaire a pu prendre possession de sa « nouvelle » demeure.

Depuis, la vie s’écoule paisiblement et notre nouvelle habitante semble s’être intégrée facilement dans notre Cité.

Voilà un exemple réussi de rénovation d’une maison de 1920 !!!

Nous ne pouvons que nous féliciter de l’engouement et du courage de ces « investisseurs » qui contribuent à redonner vie à notre quartier. La Cité-Jardin reprend vie.

Souhaitons que la SNCF continue son programme de vente afin que les logements abandonnés se fassent de plus en plus rares et que notre Cité retrouve pleinement son cachet d’autrefois.