EDITORIAL

1 décembre 1997 0 Par EDITEURS
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Ce samedi 11 octobre, un T.G.V. spécial emmenait environ quatre cents Lommois jusqu’à l’entrée du tunnel sous la Manche en gare de Calais Fréthun.

Le trajet aller-retour, agrémenté d’un petit déjeuner dura environ une heure et demie.

L’ambiance était gaie et un souvenir fut offert au nom de la municipalité à tous les participants.

Le train emprunta à l’aller la ligne de ceinture sud de Lille à petite vitesse donnant l’occasion de découvrir un aspect inhabituel de la banlieue.

Après un court arrêt en gare de Fréthun, le retour s’effectua à la vitesse commerciale de 300 km/h. Quelques minutes après le départ, le moulin de Watten et le long viaduc de la ligne étaient en vue, le mont Cassel puis le mont des Cats se succédaient.

Les clochers d’Armentières à peine entrevus, nous nous retrouvions en gare de Lomme. Les autorités municipales, les majorettes et la batterie fanfare nous y attendaient pour procéder avec les représentants de la S.N.C.F. au baptême de la rame T.G.V. qui promènera le logo de Lomme sur le réseau national.

Ce rapide voyage n’est plus un exploit. Si Paris est maintenant à une heure de trajet de Lille et le Midi de la France à six heures, de nouvelles lignes nous transporteront à Cologne, Rome ou Madrid en quelques heures de plus.

Bravo donc aux ingénieurs et aux cheminots ; merci pour ce bijou technologique mis à notre disposition qui a le défaut de rester plutôt couteux.

II en découle la nécessité d’être judicieux dans l’organisation de nos déplacements et de modérer notre fringale de kilomètres.

Heureusement, des trains verts (sans réservation) se mettent en place.

Beaucoup de nos contemporains semblent ne plus savoir tenir en place, le seul déplacement leur tenant lieu de détente. Si les voyages rapides facilitent les échanges commerciaux, permettent aux familles dispersées de se réunir et nous propulsent sur notre lieu de vacances, il faut bien quitter la rame en fin de parcours.

Souhaitons donc à « l’homme pressé » que nous sommes tous plus ou moins devenus de savoir apprécier, comme par le passé, et grâce à ces moyens modernes la chaleur de retrouvailles familiales ou la richesse d’une province au rythme de nos pas et de la nature.

J. Cotes

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