Le nouveau visage du quartier

Quand on se promène dans les rues Victor Crépin, Albert Thomas, André Thoor, René Grauwin ou Victor Allard de nouvelles formes architecturales aux allures modernes se présentent sous nos yeux avec, des géométries tranchées, des couleurs vives et contrastées.

Si les toitures se rapprochent du style de nos maisons traditionnelles, les lucarnes, les brisures de toit, les colombages ont fait place à de grands triangles surmontant les fenêtres qui s’imposent en façade de rue.

Ce qui frappe surtout c’est la fin des petites propriétés bordées de haies clôturant la parcelle de jardin entourant la maison et dont l’ancien portillon d’entrée marquait le caractère individuel de ce logement familial.

Le COS (coefficient d’occupation des sols) se modifie dans ces terrains rendus disponibles par la destruction de maisons historiques et il faudra s’habituer à la nouvelle densité qui amènera des rapports différents de voisinage par le partage des espaces verts et des rapprochements d’habitations.