Numéro 100

6 septembre 2020 0 Par EDITEURS
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Il y a un peu plus de 20 ans, une poignée de novateurs issus en majorité du Dispensaire décidaient de créer un petit journal pour raconter le quotidien du quartier dont l’avenir était semé d’inquiétudes.

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Personne n’imaginait que les petits faits évoquant la vie de tous les jours, les problèmes de soins, d’éducation ainsi que des témoignages du passé glorieux de la Compagnie des Chemins de fer du Nord pourraient, année après année, trouver son public et devenir un document de communication reconnu par la collectivité.

La sortie de ce numéro coïncide avec des événements tragiques qui ont frappé la planète en contraignant la société à revoir son fonctionnement et sa consommation irraisonnée des ressources.

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Et voilà que l’on reparle des transports publics et des modes d’acheminement des marchandises qui, autrefois, étaient l’apanage du train mais qui sont devenus par facilité et manque de politique prévisionnelle le cœur du développement des transports routiers très polluants provoquant d’énormes émanations d’oxyde de carbone.

Pour revenir à une économie décarbonée, « Le monde d’après » comme l’intitule la presse ne pourra pas écarter au sein des futures options fondamentales le rôle du chemin de fer qui doit redevenir prééminent.

Ce numéro 100 du Bavard rappellera qu’elles furent les grandes heures d’une gare de triage trop vite enterrée et d’une cité où le cheminot trouvait dans un environnement verdoyant tous les équipements nécessaires et les moyens d’éduquer sa famille et soigner ses enfants.

Le Bavard souhaite vivement que les responsables politiques revoient leurs plans de développement à la lumière des évènements dramatiques pour concevoir les conditions de déplacement des hommes et des marchandises dans lesquelles le rail doit reprendre la première place.

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