L’hygiène qui sauve

6 janvier 2021 0 Par EDITEURS
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Au début du 20ème siècle l’eau ne parvenait à la maison qu’à travers des petits porteurs qui, heureusement, transformaient cette corvée en affrontements amicaux au détriment de la quantité d’eau ramenée à la cuisine ce qui certainement se terminait par quelques réprimandes jusqu’à la prochaine mission.

Aucun enfant né dans la cité des cheminots ne connut cette contrainte car chaque logement était doté d’un équipement sanitaire complet et la présence de bains douches rue Jules Goury* permettait un récurage complet des pieds à la tête pouvant, en outre, se prolonger à la belle saison à la piscine toute proche offrant tous les plaisirs des glissades et plongeons plus ou moins réussis devant des jeunes filles goguenardes.

Ce décalage d’équipements de distribution et évacuation des eaux sera dans nos régions encore présent dans les années 50/60 et explique que les gestes de lavages quotidiens ne soient pas encore inscrits dans nos gênes compliquant la tâche des personnels chargés d’en expliquer la nécessité.

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Enfants aux seaux d’eau place de l’église du Bourg

Le bouleversement créé par une pandémie touche aujourd’hui la planète entière et interpelle chacun d’entre nous dans son vécu et ses angoisses devant une menace invisible qui exige une attitude et un comportement de bon sens qu’on croyait maitriser.

L’histoire des peuples au cours des siècles nous apprend que par rapport aux guerres ce sont les épidémies et l’insuffisance d’hygiène qui ont provoqué une mortalité considérable et l’hécatombe provoquée par la grippe espagnole des années 1918/19 reste dans les mémoires.

Les bains-douches rue Jules Goury

Les moyens et équipements répandus à présent dans la majorité des foyers associés aux réflexes d’utilisation quotidienne et aux vaccins appropriés vont venir à bout des vilains virus mais la vigilance restera de mise.

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