Marche à l’ombre, quel plaisir

3 septembre 2022 0 Par EDITEURS
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Editorial

Le Bavard soucieux d’informer ses lecteurs régulièrement par ses articles relatant la vie du quartier avec aussi de nombreux rappels de l’histoire humaine et sociale très riche a entrepris dans ce numéro un sujet majeur qui interpelle toutes les sociétés subissant le dérèglement du climat et ses conséquences.
S’agissant d’un problème qui dépasse le niveau local et national et dont la résolution prendra du temps, notre contribution à sa connaissance ne peut être que modeste mais elle peut donner l’idée de s’informer davantage auprès des médias plus spécialisés et de répondre aux inquiétudes diverses. Dans les mois qui viennent nous ferons le point sur l’évolution de cet immense challenge qui interpelle l’humanité.

Le Bavard

La canicule a fait un grand retour en début août et c’est l’occasion de mesurer et d’apprécier l’anticipation de nos prédécesseurs, surtout Raoul Dautry, qui ont marqué la physionomie de la cité de Délivrance par une présence très forte du végétal.

L’école Pasteur, place de la Victoire (Place Edmond Dompsin aujourd’hui), fin des années 1930.

Cela se remarque dès l’entrée du quartier, place Jules Duhoo, où trônent encore quatre majestueux platanes, derniers rescapés de cette somptueuse avenue débouchant sur la place de la Victoire (Dompsin) cernée par une haie de marronniers dont les fruits remplissaient les poches des garnements de l’école Pasteur (remplacée par une salle de sports).

Aux personnes âgées comme aux mamans poussant leurs landaus le bon parcours qui évite les chaleurs sera celui qui, le matin, propose la meilleure ombre protectrice et à ce jeu, c’est toute l’avenue Roger Salengro qui sort gagnante même si l’Avenue de Délivrance offre encore quelques parcelles ombrées malgré une taille très sévère de ses tilleuls.
Tous les médias aujourd’hui reprennent et martèlent la nécessité de modifier nos habitudes en s’appuyant sur ce que la nature nous propose à proximité et en cela la Délivrance a la chance de posséder un patrimoine végétal exceptionnel et des terres trop souvent abandonnées. Des jardins offrant une capacité de culture diversifiée en profondeur là où règne encore un peu de fraîcheur et pourquoi pas reformer des silos de conservation engrangeant des denrées de manière naturelle et voilà des occupations bénéfiques dont les premiers bénéficiaires seraient les habitants du quartier.

Aujourd’hui, Avenue Roger Salengro, de la place Jules Duhoo vers la place Dompsin.
L’avenue Roger Salengro dans l’autre sens
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