Jeu concours

20 juin 2016 0 Par EDITEURS
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Voici la deuxième partie du texte inventé par notre poète. Il comporte les noms de 15 rues ou places de notre Cité. A vous de les retrouver et faites-nous parvenir vos réponses au LCP Délivrance avant le 30 juillet 2016. Bon courage !!!

Dans un précédent numéro, nous avions laissé le maire de la commune accompagné de quelques adjoints arpentant les rues de notre quartier à la rencontre de ses habitants. Reprenons avec eux la fin de leur parcours :

Plus loin, les élus sont confrontés à un problème de voisinage, « Alberto m’a promis de tailler sa haie qui me porte ombrage mais malgré de nombreux rappels il ne tient pas ses promesses » dit l’un quand l’autre répond « Victor à l’art de jouer les victimes car du haut de son mètre quatre-vingts dix, il m’insulte régulièrement et s’il faut scier mes arbustes trop bas jamais je ne le ferai ». Les autorités communales rappellent à chacun la réglementation en vigueur et invitent les protagonistes à plus de retenue avant de reprendre leur route. Ils parviennent bientôt à l’extrémité de la cité en bordure de campagne où s’élève une bâtisse moitié maison moitié ferme, c’est là que vit Adémar SELBA. Rappelons pour les plus jeunes qu’à sa création « la Délivrance » sur son versant nord-ouest voisinait directement avec les champs et les pâtures des fermiers locaux. L’homme ancien artiste de cirque avant d’intégrer la S.N.C.F y élève quelques volailles et a gardé de son passé de dresseur un animal bizarre, une erreur de la nature. « Ce n’est pas un simple baudet le quadrupède que vous apercevez, l’âne de là vaut son pesant d’or » précise un des visiteurs à ses collègues. En effet la bête au lieu de braire comme tous ses congénères émet un cri ressemblant à celui du lion. Adémar qui s’est avancé ajoute : « c’est vrai, il sait rugir au moindre de mes commandements et m’a permis ainsi de gagner ma vie pendant de nombreuses années, il est sage et obéissant » et du pré ou plutôt du petit pré où il se trouve l’âne s’exécute au signal de son maître. Surpris et amusés les édiles prennent congé et poursuivent leur tournée. Plus loin en longeant un terrain marécageux, le maire explique à ses jeunes et nouveaux collègues : « la mare qu’on aperçoit est le lieu maudit et mystérieux de la commune, il y a de nombreuses années deux morts y furent trouvés jamais identifiés car défigurés par une arme à feu, Jeanne une femme solitaire, taciturne, un peu sorcière fut rapidement mise en cause car de notoriété publique elle possédait un fusil. Afin de se prémunir contre les investigations policières, elle lava l’arme pour n’y laisser aucune trace. Suicide ou maladresse, on retrouva son corps sans vie ». Après cette évocation d’un douloureux passé les élus terminent leur longue visite le pas un peu plus lourd mais le cœur léger d’avoir parcourus les impasses, les rues, les avenues de notre belle cité.

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