Délivrance, quel futur?
1 mars 2022En janvier 2013 le Bavard écrivait « La triste fin du dispensaire brandissant ses ruines sur la plus grande place de la cité ne plaide pas pour un regard positif sur la politique de préservation du patrimoine ».
,
Ce jugement pouvait paraitre sévère mais même si de nombreux travaux de réhabilitation ont été entrepris ces dernières années force est de constater que 10 ans après, la vue de friches rencontrées un peu partout et de logements murés ou abandonnés offrent un spectacle déplorable et pesant.
Il s’ensuit un sentiment délétère qui exaspère les riverains et ces spectacles affligeants étonnent les visiteurs attirés par la réputation autrefois répandue d’une cité modèle par son urbanisme novateur dans un cadre verdoyant.
Aux bruits persistants sur des délais de plusieurs années qui seraient nécessaires pour renverser cette situation s’ajoutent les craintes de voir se détruire davantage de logements dits « historiques » dont l’état se dégrade au fil du temps.
Les manifestations du centenaire de la cité qui ont montré l’intérêt porté par de nombreuses personnalités de différents horizons devraient à la fois confirmer l’acuité de la situation et l’urgence à y apporter des solutions durables sans toutefois porter atteinte à ce qui reste du patrimoine immobilier et naturel.
Le dialogue avec toutes les parties prenantes doit devenir la règle dans cet environnement complexe qui implique des solutions prenant en compte des intérêts souvent contradictoires.
Le Bavard se tient à l’écoute et ne manquera pas de tenir informés ses lecteurs sur ce sujet oh combien sensible comme il le fait depuis des années.