Le jardin, une solution contre le réchauffement ?
1 mars 2022Chaque semaine apporte son lot de prévisions allant de l’optimisme mesuré au pessimisme le plus noir sur l’évolution du climat et ses conséquences pour notre quotidien dans un monde où la sécheresse succéderait à des périodes d’inondation dues aux pluies excessives.
Dans les scénarios élaborés pour atténuer ces atteintes à notre mode de vie, les espaces naturels et notamment la place du jardin reviennent au premier plan à la fois pour son heureux propriétaire mais aussi pour la collectivité tout entière qui bénéficierait du cumul des apports detoutes ces parcelles naturelles offrant une régulation de l’atmosphère et participant à l’économie durable.
En effet la production des potagers à proximité des logements permet une alimentation variée, à circuit court évitant l’excès de CO2 provoqués par les transports et entrainerait petit à petit une refonte de l’organisation des grandes surfaces jugées aujourd’hui dévoreuses d’énergie dans leur extension sans fin.
Les spécialistes estiment que les jardins, même petits, contribuent à éviter la perte de la biodiversité tout en assurant un rôle de filtration des particules polluantes se combinant avec l’action des collectivités dans le développement des végétalisations des rues et des murs capables de diminuer la hausse des températures.
On est bien loin des objectifs de Raoul Dautry lorsqu’il souhaitait en 1922 mettre à la disposition des familles cheminotes des espaces leurfournissant l’air pur et les moyens de compléter leurs salaires par la culture de légumes.
La cité de Délivrance offre à ses habitants un siècle plus tard ces mêmes espaces mais cette fois l’enjeu est de taille car notre vie future risque d’être affectée par l’évolution non maitrisée du climat ce qui doit conduire chacun d’entre nous à s’informer et utiliser au mieux cette terre végétale qui entoure le logement dans un objectif salutaire à la fois pour ses propres besoins et pour participer collectivement à laprotection de l’environnement.