Désastre au dispensaire

Désastre au dispensaire

13 septembre 2009 0 Par EDITEURS
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 « Cela devait arriver ». Telle est la phrase la plus entendue ce mardi 4 août vers 19h00 sur la place Dompsin.

Ce jour-là en effet, le dispensaire commençait à prendre feu. Les pompiers, arrivés très rapidement sur les lieux, maîtrisaient l’incendie au bout d’une bonne heure. Le feu avait pris au deuxième étage du bâtiment sans que l’on sache la cause exacte.

Les dégâts sont considérables, une partie de la toiture a bien souffert et réclame une mesure urgente de préservation.

Bien que les entrées aient été murées, des squatteurs occupaient cet édifice depuis pas mal de temps et le pire s’est produit en ce jour de vacances. Incendie volontaire ou pas, nul ne le sait mais les nombreux badauds attroupés sur la place faisaient grise mine en voyant partir en fumée « le Centre d’Hygiène Sociale ».

Il est plus que temps que la SNCF se décide enfin à céder à la ville de Lomme ce bâtiment à un prix raisonnable. Après le triste épisode de la pancarte « A vendre » apposée sur la façade il y a peu de temps, on ne peut que légitimement s’étonner de l’insistance du vendeur à rechercher un prix élevé dès lors qu’une collectivité publique s’en porte acquéreur.

La mémoire de l’action sociale de la Compagnie de Chemin de fer du Nord devenue SNCF est actuellement mise en valeur dans diverses manifestations et supports de communication par le groupe mémoire du quartier relayé par la municipalité.

Les visites du quartier institutionnalisées par l’Office de Tourisme de Lille et le relais opéré dans les établissements scolaires démontrent de plus en plus l’intérêt de la population pour redécouvrir les lieux chargés d’histoire humaine dans un contexte urbanistique remarquable.

D’aucuns imaginent le rôle que pourraient jouer ces locaux à l’avenir dans une permanence de présentation de travaux et d’exposition photographique avec le support des associations locales fort nombreuses.

L’expression moyenâgeuse « à l’encan » remplacée aujourd’hui par des enchères ne peut s’accepter à l’égard de locaux imprégnés d’une histoire riche en témoignages de solidarité dont chacun reconnaît à présent la nécessité de son maintien. (à suivre)

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