Le jardin, notre avenir ?

6 septembre 2020 0 Par EDITEURS
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Notre environnement devient un sujet de préoccupation majeur et les périodes récentes de canicule ont rappelé à chacun que ces excès de chaleur étaient plus supportables lorsque le logement est entouré d’espaces consacrés aux plantes, arbustes et végétaux divers.

Notre numéro 100 coïncide avec les 100 ans du quartier de Délivrance construit pour faire fonctionner une gare de triage promise à un grand rôle dans la reconstruction du pays sortant de la guerre 14/18 si meurtrière et destructrice.

Raoul Dautry, concepteur de la cité, était novateur et humaniste ce qui lui a inspiré l’urbanisme exceptionnel mis en place en distribuant les logements dans des rues sinueuses pour la plupart et leur attribuant des parcelles de terrains cultivables.

Un siècle plus tard les architectes urbanistes et les municipalités retrouvent tardivement ce concept tout simple mais terriblement efficace dans l’aggravation des conditions climatiques qui se profile.

Les espaces verts sont réclamés partout et les plus ardents prônent le retour du potager qui a fait la réputation de quartier dans les temps anciens !

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En se promenant dans les rues et en jetant un œil par-dessus les haies on peut encore apercevoir quelques rares terrains plantés de légumes variés où pommes de terre voisinent avec de longues lignes d’haricots nains eux-mêmes proches de rangées de salades ou de choux.

En témoigne ce superbe jardin potager qu’on n’aperçoit que difficilement mais dont le propriétaire se fera un plaisir de vous le faire parcourir ce qui pour les plus anciens rappellera les années passées à bêcher, sarcler et semer.

On trouve aussi et cette fois en plus grand nombre de grandes parcelles couvertes d’espèces sauvages que personne n’a semées mais qui sont la suite de décisions ineptes souvent incompréhensibles par leurs conséquences car certains de ces terrains étaient, il n’y a pas si longtemps, cultivées avec soin notamment autour des places Demory ou Dompsin tandis que d’autres friches apparaissaient sur les ruines de maisons dites « déconstruites ».

La fièvre de requalification et de priorité au végétal qui s’empare aujourd’hui des décideurs ne peut que réjouir tous les amoureux de ce quartier à l’identité et la densité arbustive soulignées par la Métropole chargée d’élaborer le projet de révision d’urbanisme en respectant le concept de cité-jardin né voici un siècle.

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