Bénévoles d’un jour

Bénévoles d’un jour

11 mars 2010 0 Par EDITEURS
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C’était un peu avant Noël, les rues étaient couvertes d’un blanc manteau. Mais il faisait si froid !

Si bien que j’ai attendu plus d’une semaine que le dégel et le redoux fassent un peu leur effet.

J’ai rangé mes exemplaires du Bavard dans ma musette, j’ai enfilé mes gants et mis mon bonnet. Et j’ai décidé d’emmener mon chien avec moi. Ce n’est pas vraiment mon chien, je l’ai en prêt de temps en temps, et il passe du bon temps chez nous, comme qui dirait des vacances. Tequila est son nom, longs poils gris et blancs, affectueux, un air de Pollux, un peu rigolo, toujours partant, toujours joyeux. Un amour de chien quoi !

Et nous voila donc partis tous deux pour une nouvelle aventure. Mais attention ! Ca glisse encore ! Ne tire pas si fort, tu vas me faire tomber !

Notre tournée commence quelques rues plus loin. Un à un, je glisse les Bavards dans les fentes des boîtes aux lettres, tout en tentant de résister à la traction qui me serait fatale.

Je pensais rencontrer des gens en chemin, un chien facilite l’entrée en conversation.

Mais là, c’est presque le désert, le froid vide les rues.

Quelques escaliers à monter, à nos risques et périls. On avance, on avance…

Un monsieur lave sa voiture, quel courage par ce temps, il me demande de déposer le célèbre feuillet jaune dans sa boîte aux lettres pour ne pas le mouiller.

Cahin, caha ! Une heure et demie plus tard, la tournée est enfin terminée. Ca réchauffe de marcher, mais pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître, de l’équilibrisme vous l’aviez bien sûr compris.

La prochaine fois, que vous nous rencontrez, si vous dites «Tequila», et si le temps est plus favorable, vous aurez droit à une conversation gratuite, et même si vous avez un plein de caresses en trop, elles seront largement appréciées par notre magnifique et fier «Bearded Collie» (Chien de berger barbu pour les non anglophiles).

La tâche ne fut pas aisée alors merci aux bénévoles risque-tout qui à chaque saison, avec ou sans leur chien, distribuent bénévolement et parfois « au péril de leur vie », votre exemplaire du Bavard, le célèbre feuillet jaune.

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