Le prix à payer pour la réhabilitation
24 février 2013Les logements peuvent être classés en deux catégories selon le sort qui leur est réservé :
Il y a en premier lieu les logements sacrifiés en raison d’une double peine ; ces maisons qui ont abrité des générations de cheminots sont jugées trop vétustes car mal entretenues pour être réhabilitées dans les limites financières fixées en moyenne à 80000 € par habitation.
L’autre paramètre est celui de la non appartenance au critère de discipline architecturale du Plan Local d’Urbanisme, c’est à dire ne présentant pas de caractère spécifique ou n’étant pas un exemplaire rare ou unique dans la cité.
Les photos ci-après représentent une partie des logements promis à la destruction. Les maisons ci-dessous ayant subi depuis quelques semaines les coups des bulldozers, leur image est devenue un cliché souvenir.
Nous publierons au fil des numéros la série complète des photos de ces logements détruits.
L’autre catégorie des logements ce sont les pavillons libérés de manière anticipée mais ne faisant pas encore l’objet de réhabilitation.
Ces maisons sont en grand danger car très mal sécurisées pour la plupart, elles sont victimes de vandalisme, de vols de matériaux qui les fragilisent et entraînent leur dépérissement ce qui ajouterait un nombre important de pavillons aux logements sacrifiés.
Les photos publiées de ces logements sont volontairement non identifiables pour ne pas attirer l’attention sur eux mais chacun peut les apercevoir au fil des rues et éventuellement signaler l’absence ou la rupture de la sécurisation aux autorités afin de maintenir leur protection.