La Délivrance au Far West

Délivr’Air est en passe de s’installer comme l’événement incontournable du début des vacances de février dans le quartier de la Délivrance.

Délivr’Air, c’est l’art de transformer la salle Dompsin en une vaste aire de jeux pour les enfants à l’aide de structures gonflables. Cette activité est organisée par l’Association des Parents d’élèves de Délivrance. Elle a pour but d’offrir aux enfants une possibilité de s’amuser à l’intérieur, en période encore de froid hivernal et de créer une animation dans le quartier en cette partie de l’année. Bien sûr, pour que la fête batte son plein, il faut que les jeunes utilisateurs ne se lassent pas de rencontrer toujours les mêmes jeux et il est donc nécessaire de renouveler les univers, ce à quoi les organisateurs s’attachent particulièrement. Et la recette est la bonne, parce que ça marche ! Cette année encore, entre le vendredi et le dimanche, ils ont enregistré près de 800 entrées.

En cette année 2023, place au Far West. Après tout, la Délivrance n’est-elle pas située à l’ouest de Lille ? À plusieurs kilomètres qui plus est. Quand l’on pénètre dans la salle, ce qui frappe de prime abord le regard, comme dans toute bonne ville de l’Ouest américain, c’est bien entendu le saloon. Une fois que l’on a poussé les portes battantes, l’aventure commence. Pas question de se dégonfler. On passe à travers des tonneaux, ça saute dans tous les coins. Bref, de l’action, il y en a. S’il reste de l’énergie à dépenser, on se dirige vers le rodéo. Un taureau à l’apparence placide vous y attend. Si vous êtes suffisamment gonflé, on vous invite à monter sur son dos, ce que firent allègrement les plus petits comme les plus grands. Ensuite, advienne que pourra. Le taureau commence par tourner lentement sur lui-même, vous installant dans un climat de fausse sécurité. En effet cela n’est qu’illusion. Soudain, il se baisse sans prévenir, puis se redresse brutalement. Si ce n’est pas suffisant, il renouvelle la manœuvre en tournant de plus en plus vite. Une fois, deux fois, trois fois si nécessaire. Le « cavalier » commence à tanguer sur sa monture, à se décaler à gauche… ou à droite. Inévitablement, la course se termine au tapis.

D’autres jeux plus classiques sont présents pour les plus petits : toboggans, forêts luxuriantes à explorer. À l’effort, bien sûr, succède le réconfort. Tout ce petit monde se dirige alors vers le bar où l’association a préparé nourritures et boissons. C’est l’occasion de retrouver les parents aux grandes tables où ils ont patienté et admiré leur progéniture, afin de partager un bon moment en leur compagnie autour d’une gaufre et d’un jus de fruit.

Inutile de vous préciser, évidemment, que l’édition 2024 est déjà dans toutes les têtes. F.F